Avertissement

Il est très probables que, durant votre visite sur ce blog, vous tombiez sur des propos à teneur xénophobe, raciste, sexiste, homophobe, nudiste ou que sait-on encore !!!
Sachez bien qu'en aucune façon, les auteurs ne pensent réellement tout ce qu'ils écrivent. Ces éléments ne sont que Satire et Provocation.
Merci de ne pas aller faire tout un esclandre de cela.

C'est ou ?

Naphtaholic par Nature ...

lundi 26 mai 2014

Maître Divanović présente … #1

L’invention du Sac à main (extrait de “Toute une théorie”)


    Nous sommes en 1896 à Paris, l’époque bien qu’arriérée s’y connait déjà fort bien en confection de tous poils et porter le costume est chose de tous les jours. Dans une rue du Marais, un couple se promène à l’abris d’un parapluie et le garde à la main du bras par lequel il tient sa dame. Cette dernière surprend son propre reflet dans une flaque, son maquillage n’a point résisté à l’humidité.
    “Oh Jean, c’est affreux ! Mes babines ont terni et mes pommettes coulé.
- Voyons Marie, ne vous emballez point, n’avez vous pas sur votre personne le nécessaire pour vous remettre en beauté ?”
    Elle s’empare alors d’un poudrier niché dans les replis de sa robe, se repoudre et au moment de fermer la boite, la laisse échapper de ses mains.
    “N’ayez crainte, ma douce j’ai rattrapé l’affaire dans les replis de notre pébroque.” Car oui, à l’époque, il était d’usage d’employer ce terme. Marie, soulagée, se saisit alors de son nécessaire de rouge à lèvre, afin de continuer son ouvrage, elle s’en imprègne les babines et une fois de plus, laisse échapper ce qu’elle tient.
    Pierre son futur amant et vieil ami d’enfance qui passait par là, observe la scène de Jean rattrapant au vol la seconde babiole.
    “Bien le bonjour, les tourtereaux, que m’est-il plaisir de vous rencontrer. Et quelle habileté la personne de Jean m’a donnée à voir.
- Salutation à toi aussi mon cher Pierre, la grâce t’accompagne, l’adresse demeure à Jean.”
S’en suit une myriade de politesses que tout bon français de l’époque sait pratiquer.
    Nous en arrivons alors à l’instant clef, l’instant déterminant, celui par lequel Marie change la face de l’histoire et le destin de Pierre. L’homme qui changea à son tour l’histoire de la femme !
    “Entre nous, toute dame qui se respecte aime à avoir sur elle son nécessaire à beauté, en plus éventuellement de bagatelles, que nous fourrons dans nos trop rares poches de robe.” Et désignant le parapluie au bras de son Jean : “Il serait grand aise de pouvoir disposer de pareille besace à ceci près qu’elle pourrait se clore et que la poignée serait en matière plus douce que le bois de ce pébroc.
- J’entends bien votre requête, l’idée me semble d’intérêt. Je vais faire demander à mon tapissier-garnisseur ce qu’il peut faire lui qui est fort habile de ses doigts.
- Merci Pierre.”
    Deux heures plus tard, le sac à main naissait.

samedi 24 mai 2014

C'est toujours un putain de LalaKa


    La vie n'est pas faite que de N4pht4line, il y a aussi la randonnée. Il m'arrive en effet régulièrement de sortir me dégourdir les jambes et d'ainsi au fil des rues de jouer au touriste autochtone. Il est vrai qu'il serait improbable de connaître tout sur tout en tout temps et dans les moindres détails de son lieu de résidence. Et pourtant, au cours d'une de mes promenades, j'ai rencontré, l'encore plus inattendu qu'inattendu, le presque impossible, un putain de LalaKa. 

    Comme poussé par l'atavisme, il avait embrassé la carrière de dealer de N4pht4line, spécialisé dans la Boule à Mites. Comme l'a chanté Guy Marchand, on était tous les deux destinés à voir nos chemins se rencontrer. Ces tarifs étaient un peu élevés mais la marchandise semblait de qualité, il avait même des boules Cubiques qui avaient tant eu de succès quatre années auparavant. Pis bon, un LalaKa ça sait rassurer il faut dire, il m'avait fait gouter avant d'acheter. Je finissais donc par lui en prendre deux douzaines puis comme les clients ne se bousculaient pas au portillon, nous entamions une discutions à propos de tout et de rien. Et voila que le destin frappait encore à la porte, nous avions tout les deux une connaissance commune, ce cher Didier Soudain. Que le monde est petit quand même !

    Enfin bon ... au final ... je ne saurais même pas vous dire ce qu'est un foutu LalaKa.