Avertissement

Il est très probables que, durant votre visite sur ce blog, vous tombiez sur des propos à teneur xénophobe, raciste, sexiste, homophobe, nudiste ou que sait-on encore !!!
Sachez bien qu'en aucune façon, les auteurs ne pensent réellement tout ce qu'ils écrivent. Ces éléments ne sont que Satire et Provocation.
Merci de ne pas aller faire tout un esclandre de cela.

C'est ou ?

Naphtaholic par Nature ...

vendredi 14 février 2014

Saccage en Règle (SDF #2)

      Putrasse, la misère. Cette fois c'en était trop. Non seulement je ballotais comme une burne au bout de son spermiducte, mais en plus maintenant un connard me serrait le kiki avec vigueur !!! J'avais pas eu une enfance facile, mais depuis mon arrivée en Europe, j'avais espéré qu'on me traite un minimum correctement. Pas me faire agresser par le premier inconnu venu.

      Je suis né en Chine, non loin de Pékin, dans la campagne industrialisée alentour. Oui, je vous vois venir à me traiter de bridé, je préfère dire que je suis plissé. Bref, je vous passe les détails des conditions de ma venue au monde, ce fut à base de sueur, d'huile de coude et pas au top niveau sanitaire. Il y a des caricatures qui, au final, n'en sont pas. Mes premiers jours furent comme une promenade interminable d'arrière-salles d'usine en cagibis de fermes. Dans les conditions économiques que l'on connait, je fus vendu très jeune, à un trafiquant. Je n'en veux pas à ceux qui ont fait ça, je vis avec, et me trouve très bien en Europe. Mon acheminement passa comme un colis à la poste, circuit habituel par les terres avec pots de vin aux différents barrages douaniers. Le 24 décembre j'étais sur un marché en Italie, le 30 dans un coffre et 6 Janvier en France, pour ma nouvelle vie en plein air.

      Veselina : "Mais lâche mon sac, connard !"
      Ma proprio avait lancé cette gueulante sans même bouger un orteil. Elle était droite et fière comme une serbe. Ce qui, soit dit en passant, était le cas. Et alors que le connard en question essayait de me tirer de toutes ses forces, entrainé par son propre poids et comme un pivot autour de Veselina, il se brisa le cou sur le bitume.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire