Plage de sable fin. Paradis du baigneur. Aseptisé à outrance. Tu n'as des caraïbes qu'une lointaine image. Et le parfum bâtard du sable de la Loire. S'y ajoutent en substance, l'urine des bambins, les fritures diverses et les gaz d'échappement. En soi, la grande effluve qu'émet le genre humain.
Plage de sable fin. Es-tu encore sauvage ? Ou sont tes coquillages ? Tes algues ? Tes gallets ? L'odeur de la marée, plus jamais se dégage. La vie n'est que saut de puce, sans le moindre rocher. Domestiquée. Asservie. Violée. Plus jamais respectée. Sens-tu bien, que tout reste, et que se lasse l'humain ?
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