Terrifique besoin qu'a l'homme de faire comme ses pairs. A l'instar des mimiques simiesques, les humains se copient les uns les autres. Pas de risques, restons consensuel. On se retrouve donc comme un pion entre les mains de Panurge. "Le monde attire le monde" dit l'adage, ce qu'il ne dit pas c'est que surtout il attire la connerie. L'inconscient tentant de voir plus, ou autre chose que ce qu'il est admis que l'on doit voir, sera inévitablement jugé par ses 'semblables' et en deviendra la risée. La culture se consomme comme un vulgaire Coca. Une goulée par ci, une gorgé par là, on se donne l'impression d'être moins bête que l'on est. L'insipide éructation sera le privilège des proches et de ceux que l'on tentera d'impressionner. Ces gogos qui préfèrent en fait applaudir un quelconque saltimbanque de rue, détourneront systématiquement le regard afin de ne pas faire face au SDF qui vit dans cette même rue ...
T'as tout dis ; le plus triste, c'est que même en étant parfaitement conscient de ce phénomène, je ne peux m'empêcher de constater que je subis malgré tout le courroux de ma nature humaine...
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